Le réchauffement climatique représente un grave défi pour le monde entier. Les émissions de gaz à effet de serre, tels que le CO2 et le méthane, doivent être réduites de manière significative afin d’atténuer le changement climatique et ses effets néfastes. Dans l’Accord de Paris sur le Climat, 200 pays se sont engagés à réduire le réchauffement de la planète à un maximum de 2°C, et de préférence à 1,5°C. Chez Alcomex, nous comprenons l’importance de ce problème et assumons notre responsabilité, aux côtés de nos partenaires, pour agir.
Les défis de la transition énergétique sont l’occasion pour Alcomex de jouer un rôle de premier plan dans le secteur des ressorts. Nous pouvons y parvenir en ne considérant pas la transition énergétique comme la fin d’une ère industrielle, mais plutôt comme le début d’une nouvelle économie durable. Nous voulons participer à cette transition car nous pensons que c’est la meilleure direction à prendre pour notre planète et tous nos partenaires.
Nous avons adopté une approche progressive en faisant de la réduction des émissions de carbone un aspect central de la stratégie d’Alcomex. Nos objectifs sont conformes à ceux de l’Accord de Paris sur le Climat et nous visons une réduction annuelle de 5 % des émissions de l’empreinte CO2 du groupe Alcomex.
La neutralité carbone est obtenue en calculant l’empreinte carbone et en la réduisant grâce à une combinaison de mesures internes de rendement et de soutien à des projets externes de réduction des émissions. Le processus comprend les étapes suivantes :
En 2019, Alcomex a réalisé une cartographie de son empreinte carbone pour l’ensemble de ses sociétés en utilisant les outils du Climate Neutral Group. Des plans de réduction ont déjà été mis en œuvre, et des objectifs ont été fixés, dans le but d’atteindre une réduction annuelle de 5 % des émissions de CO2 pour le groupe Alcomex.
En tant qu’organisation internationale, nous comprenons qu’il n’est pas toujours possible de réduire immédiatement toutes nos émissions. La réduction des émissions de CO2 pour un fabricant mondial de ressorts peut s’avérer difficile en raison de l’empreinte carbone des matériaux de base utilisés dans la production, de la consommation de gaz des fours et de l’utilisation du diesel pour le transport. Pour mettre en œuvre des mesures efficaces de réduction des émissions de CO2, il faut prendre en compte l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, depuis l’achat des matières premières jusqu’au transport des produits finis.
S’il n’est peut-être pas possible d’éliminer l’utilisation de l’acier, l’étude d’autres options d’acier à bras de carbone peut contribuer à réduire l’empreinte carbone globale de l’entreprise. Les sources d’énergie utilisées dans la production, telles que les fours à gaz, doivent également être évaluées. Le passage à des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire ou éolienne pourrait réduire de manière significative l’empreinte carbone de l’entreprise. En outre, les méthodes de transport des produits finis doivent être prises en compte. Le remplacement des camions à moteur diesel par des véhicules électriques ou hybrides peut réduire considérablement les émissions et contribuer aux objectifs de réduction des émissions de CO2 de l’entreprise.
Dans l’ensemble, la réduction des émissions de CO2 pour un fabricant mondial de ressorts nécessite une approche globale qui prend en compte l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et explore diverses alternatives pour réduire l’empreinte carbone de chaque étape du processus de production. Pour l’avenir, nous restons déterminés à explorer d’autres moyens de réduire notre empreinte carbone et de promouvoir des pratiques durables dans l’ensemble de nos activités. Nous pensons qu’en continuant à investir dans des initiatives respectueuses de l’environnement et en collaborant avec des organisations partageant les mêmes idées, nous pouvons réaliser des progrès significatifs pour atteindre notre objectif de réduction de notre impact sur la planète.
Pour réduire les émissions de CO2, chaque usine d’Alcomex a élaboré un plan avec des objectifs et des investissements qui se répartissent en trois catégories :
Investissements à bas seuil: investissements allant de 0 à 2 000 euros qui seront mis en œuvre immédiatement et de manière continue. Il peut s’agir par exemple de passer à l’électricité verte, d’isoler les tuyaux de chauffage central et les bâtiments, ou encore de régler le chauffage central sur un programmateur.
Investissements à seuil moyen: investissements allant de 2 000 à 30 000 euros qui seront programmés au cours des prochaines années en fonction de leur impact sur la réduction des émissions de CO2. Il s’agit par exemple de l’installation d’un éclairage LED, de l’électrification des voitures de société et de l’amélioration des processus de fabrication en supprimant les processus à fort impact en termes de CO2 et de consommation d’énergie ou en optimisant l’utilisation de l’énergie dans le parc de machines.
Investissements à seuil éleve: investissements supérieurs à 30 000 euros qui seront planifiés en fonction de leur impact sur la réduction des émissions de CO2 et du retour sur investissement. Il s’agit par exemple d’installer des panneaux solaires sur les bâtiments et de remplacer des machines anciennes et moins durables.
Les effets de ces investissements auront un impact positif dans les années à venir. Chaque entité dispose de son propre rapport d’avancement et de ses propres objectifs et un plan a été élaboré pour chaque usine pour les prochaines années. Ce plan sera évalué chaque année et ajusté si nécessaire afin de réduire l’empreinte CO2 de chaque usine.
Pour résoudre ce problème, nous avons pris des mesures pour compenser nos émissions inévitables en nous associant à des organisations telles que Land Life Company et The Green Branch. Grâce à notre collaboration avec ces organisations, nous avons planté plus de 6 800 arbres, ce qui nous permet non seulement de compenser nos émissions, mais aussi de contribuer à la restauration des écosystèmes et de la biodiversité.
Ce projet utilise des méthodes de reboisement sur des terres stériles pour créer une forêt séquestrant le carbone dans la province de Guizhou, en Chine. Plus de 50 000 hectares de forêt ont été plantés afin d’améliorer la biodiversité et de créer d’autres moyens de subsistance. Diverses espèces d’arbres indigènes sont plantées pour transformer les terres en forêts riches en biodiversité et interconnectées. Sans ce projet, la région resterait stérile et peu propice à la vie.
Bien que le projet se concentre sur le captage du CO2, il contribue aussi activement aux objectifs de développement durable des Nations unies.
Le projet est certifié selon le Verified Carbon Standard (VCS) ainsi que le Climate, Community, and Biodiversity Standard.
