Rien de plus variable que la duree de vie
La durée de vie des ressorts est une chose pour laquelle personne sur le marché, et surtout pas le fabricant de ressorts ne veut prendre de risques. Le défi réside dans la poursuite des essais dans ce domaine. S’il s’agit de ressorts de porte (sectionnelle, basculante, industrielle ou simplement une porte de garage), cela devient alors un peu plus facile. Nous avons des tonnes de données de test dans ce domaine. Pour ces ressorts, il est plus facile d’écrire une spécification du matériel et du calcul en liaison avec la durée de vie.
Cela reste naturellement purement théorique, car il y a de nombreuses variables dans la pratique. Ce fut une raison suffisante pour la création début 2018 d’un tout nouveau centre de test et pour investir encore davantage dans la recherche et le développement. Dans le nouveau centre R&D, on procède à de nombreux tests, principalement en collaboration avec des relations du marché. Car qui connait la spécification de la charge mieux que l’utilisateur final?
L’exemple du trampoline
Il reste pourtant de nombreux cas où ce ne sont que des suppositions. Les ressorts de trampoline sont un exemple facile. Comment les ressorts sont-ils chargés ? Quel risque se cache dans le fait que les ressorts peuvent se déplacer ? En résumé, quelle est la durée de vie souhaitée ? Pour les ressorts de trampoline à œillets, on ne devrait pas dépasser plus de 10.000 cycles (quasi statiquement, car l’œillet reste bien entendu le point faible) mais en pratique, cela signifie peut-être sauter une semaine tout au plus. Heureusement, dans ce type de cas, nous pouvons souvent adapter le concept en concertation avec notre partenaire pour résoudre ce type de problème.
Il reste naturellement toujours la question de savoir comment les ressorts du trampoline sont chargés, et il n’est pas facile de répondre à cette question, nous faisons dès lors beaucoup de travail de terrain, d’analyse de données et de fait une DFMEA (Design Failure Mode Effect Analyses) complète avec notre partenaire. Le dicton ne dit-il pas c’est en forgeant qu’on devient forgeron et cela vaut certainement pour la R&D.
Si vous avez manqué les autres parties de la série recherche et développement, lisez la partie 3 ici!
Par : Marco dekker | Responsable recherche et développement